Rencontres Choregraphiques Newsletter
Rencontres Chorégraphiques 2013
TAMARA BACCI / MARTHE KRUMMENACHER / PERRINE VALLI :  RENCONTRES CHOREGRAPHIQUES 2013
SAM 25 MAI / 18:30 >> La Chaufferie / Saint-Denis
DIM 26 MAI / 18:30

TAMARA BACCI / MARTHE KRUMMENACHER / PERRINE VALLI
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TAMARA BACCI / MARTHE KRUMMENACHER / PERRINE VALLI - Suisse / France -

"Laissez-moi danser"

trio
6O min
création


 

Chorégraphie Marthe Krummenacher, Tamara Bacci, Perrine Valli
Conception de la forme, réalisation Perrine Valli
Conception du fond, idées Marthe Krummenacher, Tamara Bacci
Interprétation Marthe Krummenacher, Tamara Bacci, Perrine Valli
Interprétation texte Perrine Valli
Lumières Laurent Schaer

FR Tamara Bacci et Marthe Krummenacher sont interprètes (elles ont dansé entre autres chez William Forsythe, Maurice Béjart, Jiří Kylián, Pascal Rambert, Gilles Jobin, Thomas Lebrun, Crystal Pite…). Dans Laissez-moi danser, elles ont décidé de garder ce rôle mais de passer commande à Perrine Valli, interprète comme elle chez Cindy Van Acker et chorégraphe, pour une pièce qui interroge justement ce frottement, cette intersection. Ensemble, elles dressent un portrait ludique du métier d’interprète, de son quotidien et de ses coulisses, à travers leurs corps, leurs têtes, leurs histoires et celles des autres, en inversant les rôles : « Notre métier consiste à traduire l’idée d’un chorégraphe. Nous transmettons les messages qu’il souhaite exprimer. Dans cette pièce, d’une certaine façon, nous inversons le processus : Perrine devient notre porte-parole qui transmet nos idées. Elle devient ainsi l’interprète des interprètes. Est-ce un passeur, un messager, une muse, un exécutant, un déchiffreur, un filtre, une pâte à modeler, un pion ? » se demandent-elles. Perrine Valli est donc elle aussi sur scène, pour incarner cette présence du chorégraphe qui est toujours dans la pensée de l’interprète.
À elle de raconter, d’être le narrateur qui distancie et cherche les codes scéniques adaptés à la mise en scène du propos des danseuses. Laissez-moi danser est ainsi une pièce d’esprit cubiste, à la fois concrète et abstraite, dansée et parlée : en effet, par les passages dansés, Tamara Bacci et Marthe Krummenacher tentent de transmettre les émotions qu’elles ont pu traverser, le doute, la peur, le trac, les plaisirs, les fantasmes, les limites, les déceptions ; par le texte, ce sont des aspects plus sociaux qui sont évoqués et qui parlent aussi bien de la reconnaissance, que de la place du danseur, et du système de création chorégraphique. Dans l’espace vide du plateau, leur maison, elles invitent ainsi le spectateur à se projeter dans ce jeu de rôles, dans cet autoportrait à trois têtes de ce « serviteur tout puissant » qu’est l’interprète.

 

EUnder a new identity, the dancer heads out to conquer a surreal world, transmitting messages and ideas that will express themselves only for a moment before being swallowed into the bodies and memories of the audience. And then, he sheds his mask of translator, muse, super hero or even star to vanish into the void of the anonymous, leaving behind him the trace of his ephemeral passage. Laissez-moi danser is a playful portrait of the dancers life, taking us behind the scenes through his body, his mind, his stories and those of others. An illustrated documentary told by Tamara Bacci, Marthe Krummenacher and orchestrated by Perrine Valli.

 


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AUX MÊMES DATES
(les horaires permettent d'assister aux deux spectacles)
Daniel Léveillé à la Maison du Théâtre et de la Danse (Épinay-sur-Seine)

NAVETTES GRATUITES
Au départ de Paris et liaison avec Épinay-sur-Seine 
Réservation indispensable



LA PRESSE EN PARLE
Journal de l'adc - Genève
Le Temps
 




















Production RAdeMAré
Coproduction ADC - Genève
Soutien Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture, Ville de Genève, Loterie romande, Fondation Nestlé pour l’Art




Tamara Bacci a étudié la danse classique et contemporaine à l’École de Danse de Genève et a fait partie du Ballet Junior dirigé par Beatriz Consuelo. Son parcours professionnel débute à l’âge de 17 ans et demi au Deustche Oper Berlin, puis au Béjart Ballet Lausanne et se poursuit dans un registre toujours néo-classique au sein de la Compagnie Linga à Lausanne. En 2003 elle croise la route de Foofwa d’Imobilité puis de Ken Ossola, Cindy Van Acker, Thomas Lebrun, Gilles Jobin, Cie Quivala, Estelle Héritier.
En 2008, Claude Ratzé, directeur du Théâtre de l’ADC à Genève, lui donne carte blanche pour choisir trois chorégraphes. Elle interprète les pièces de Juan Dominguez, Ken Ossola et Cindy Van Acker. En tant qu’assistante elle collabore à plusieurs reprises avec Ken Ossola. Ensemble ils créent et dansent la pièce 171/174 au Korzo Theater à Amsterdam. Depuis 2005, une belle affinité artistique se développe entre Tamara Bacci et la chorégraphe flamande Cindy Van Acker. Cette dernière lui propose de l’assister, notamment pour la création chorégraphique qu’elle réalise sur l’Inferno à l’invitation de Roméo Castellucci et le Parsifal que le metteur en scène italien monte au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles en 2011. Dans cette dernière pièce, elle y joue en tant qu’interprète. En 2010, Pascal Rambert, auteur, metteur en scène et directeur du Théâtre de Gennevilliers, lui demande d’être l’interprète d’un solo qu’il a envie de lui créer, Knocking on heaven’s door. Elle collabore à Déproduction, en 2011, une pièce créée par la chorégraphe franco-suisse, PerrineValli. En mai 2012, elle entame un premier travail de recherche avec le metteur en scène, Guillaume Béguin à Lausanne. En tant que pédagogue, Tamara Bacci enseigne régulièrement au Ballet Junior de Genève, ponctuellement à la HETSR à Lausanne et au Conservatoire de Genève. Elle continue de parfaire sa formation de yoga auprès de Jean Lechim à Lausanne.

Marthe Krummenacher se forme à l’école de danse de Genève-Ballet Junior sous la direction de Béatriz Consuelo de 1992 à 2000. Après l’obtention de sa maturité fédérale, elle rejoint la troupe de NDT2 Jiri Kylian à la Haye de 2000 à 2003 où   elle travaille avec Jiri Kylian, Ohad Naharin, Paul Lightfoot, Hans Van Manen, Johan Inger, Jacopo Godani, Jo Kanamori, entre autres. Les quatre années qui suivent, elle danse dans la troupe de William Forsythe à Frankfort jusqu’en 2007 où elle danse des pièces phares du répertoire et participe à la création de We live here, Human Writes, Three atmospheric studies, Heterotopia, Angulo oscuro, le film One flat thing reproduced de Thierry De Mey. Elle décide ensuite de revenir à Genève pour danser en free-lance. Elle travaille avec Noemi Lapzeson, Cindy Van Acker, Foofwa d’Imobilité, Cie Quivala et Crystal Pite (au Canada), Nicole Seiler. En 2010, elle crée le spectacle RA de MA ré en collaboration avec Raphaële Teicher pour le Théâtre de L’Usine à Genève, collaboration qui se poursuit en 2012 avec Pousser les bords du monde. Parallèlement, elle remonte des ballets dans des troupes internationales (Forsythe, Ekman, Walerski), donne des stages d’improvisation, assiste les créations d’Alexander Ekman en Suède et de Medhi Walerski pour le NDT 1 en Hollande et poursuit l’apprentissage du tango et du Buto (art martial japonais).

D’origine franco-suisse, Perrine Valli suit une formation riche en technique (Conservatoire National de Lyon, Centre de développement chorégraphique de Toulouse, London Contemporary Dance School) et travaille en tant qu’interprète avec les chorégraphes Estelle Héritier et Cindy Van Acker. En 2005, elle forme sa propre compagnie l’Association Sam-Hester et obtient une résidence de quatre ans au sein du lieu multidisciplinaire Mains d’Oeuvres. Elle créé sept pièces Ma cabane au Canada, Série, Je pense comme une fille enlève sa robe, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt, Déproduction, La cousine machine et Si dans cette chambre un ami attend... La question de l’identité sexuelle tient une place centrale dans sa recherche, tout comme l’articulation de la relation entre narration et abstraction dans son travail chorégraphique. Ses créations sont présentées sur de nombreuses scènes en Suisse (ADC, Journées de la Danse Contemporaine Suisse, Arsenic, Sevllin 36, Tanzhaus…), France (Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint Denis, Festival Faits d’Hiver, Maison de la Danse de Lyon, Quartz…) Espagne (Mercat de les Flors, Teatro Cicca…), Belgique (Budascoop), Pays-Bas (Melkweg), Allemagne (Tanz im August festival), Russie (TsEKH), Japon (Institut franco-japonais, TPAM, Yokohama Dance Collection…) et en Australie (Melbourne Festival). Elle remporte en 2007 le premier prix du concours international de chorégraphie Masdanza et obtient en 2009 une résidence de recherche CulturesFrance « Villa Médicis Hors les murs » effectuée au Japon. Elle initie en 2011 un projet intitulé Mini-Mum qui s’inscrit comme un espace d’expérimentation en collaboration avec d’autres artistes. En 2013, elle reçoit une commande des danseuses Marthe Krummenacher et Tamara Bacci avec qui elle crée Laissez-moi danser une pièce présentée à l’ADC-Genève et aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis.