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LUN | 27 MAI / 20:30 >> Centre national de la danse / Pantin | |
MAR | 28 MAI / 20:30 | |
MER | 29 MAI / 20:30 | |
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MAMAZA / ENSEMBLE NIKEL
- Suisse / Allemagne -
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FR Pour The Nikel Project, songs & poems, Mamaza, compagnie formée de trois danseurs et l’Ensemble Nikel, groupe de musique contemporaine, ont décidé d’essayer de trouver ensemble une troisième entité : quelque chose qui ne serait jamais tout à fait de la danse, ni jamais tout à fait de la musique, en produisant une pièce qui relève du fondu plus que du collage. Comme ils l’affirment il s’agit ici de « composer des actions, chorégraphier des sons ». Sur le plateau, une guitare est là mais ne joue pas, des pieds marquent la cadence sur le sol du plateau, un tabouret se passe de plus en plus vite, en l’air et au sol et produit une partition sonore tandis que deux corps tournent de plus en plus vite, l’un tenant l’autre comme une toupie. De temps en temps aussi, un rideau glisse ou les interprètes s’arrêtent, disparaissent, s’assoient.
Cet art visuel et sonore est aussi un art de l’accessoire. Un tabouret, une housse de guitare, un cube blanc rectangulaire servant de banc sont autant de médiums avec lesquels jouer - littéralement : la housse de guitare, utilisée comme un aspirateur, produit un son spécial par son frottement sur le sol, et métaphoriquement : tous les objets sont ici comme des intermédiaires entre les êtres, entre les formes, musicales ou dansées. L’importance donnée aux objets (le corps lui-même paraît parfois être actionné comme une machine), ce parti pris des choses, suscite une étrangeté tranquille.
Avec The Nikel Project, les membres de Mamaza et de l’Ensemble Nikel semblent nous convier à une petite conversation entre amis. Une conversation dans laquelle les expériences seraient aussi excitantes que les résultats. Songs & poems agit comme une balade folk ouverte, qui incite à la rêverie ou à la pensée. Comme une drôle d’anarchie dans laquelle on ne chercherait pas forcément à remettre de l’ordre mais simplement à écouter et regarder les réseaux se tisser, les objets se répondre, les sons naître et dans laquelle les interprètes invitent les spectateurs à promener comme eux leurs regards et leurs oreilles, avec des trous à combler et des fragments à contempler « entre une image visuelle et une sensation physique, entre une sensation visuelle et une image physique ; une image que l’on entend, un son que l’on voit ».
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