![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
||
MER | 12 JUIN / 21:00 >> Nouveau théâtre / Montreuil / Salle Jean-Pierre Vernant | |
JEU | 13 JUIN / 21:00 | |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() Voir l'image >> |
LAURENT CHETOUANE
- France / Allemagne -
|
Chorégraphie Laurent Chétouane
Danse Joséphine Evrard, Kathryn Enrigth, An Kaler, Senem Gökce Ogultekin, Matthieu Burner, Joris Camelin, Charlie Fouchier
Composition Igor Stravinsky, Leo Schmidthals
Scénographie Patrick Koch
Costumes Sophie Reble
Dramaturgie Leonie Otto
Collaboration artistique Anna Melnikova, Sigal Zouk
Vidéo Tomek Jeziorski
Son Lumières Stefan Riccius
Son Gabriel Anschütz
Entraînement physique Patricia Brülhart
Le Sacre du Printemps dirigé par Igor Stravinsky, avec le Columbia Symphony Orchestra, New York 1960.
Remerciements à Boosey & Hawkes
Enregistrements pour la pièce par Leo Schmidthals: Hamburg Studio Strings dirigé par Stefan Pintev
La pièce commence donc par une musique polyphonique et éparse de Schmidthals sur laquelle les danseurs glissent à travers le plateau, avec de doux mouvements de bras, évoquant un ballet d’oiseaux, s’observant parfois, comme étonnés de la présence des autres. Lorsque les premiers accords de Stravinsky se font entendre, la danse devient plus vive, tourbillonnante, aérienne. Surtout, Laurent Chétouane s’éloigne de la trame originale dans laquelle l’élue, glorifiée, finit sacrifiée. Ici, les sept interprètes, hommes et femmes, dansent chacun un solo dans lequel ils sont successivement poursuivis par les autres. Ils s’offrent ainsi tour à tour en offrande douloureuse, pleine de rage ou de désarroi mais aucun ne devient la victime virginale, aucun même ne va mourir. Car lorsque les solos s’achèvent, les danseurs reposent au sol avant de se relever et de reprendre la danse. Avec son Sacré Sacre du Printemps, Laurent Chétouane creuse non pas la question du sacrifice mais ce qui désigne l’autre comme autre, comme étranger. En effet, le chorégraphe a pris comme point de départ l’idée que dans Le Sacre du printemps, l’étranger se situe au coeur de la société mais est du coup assimilé, et dès lors privé de son être étranger. Tout l’enjeu alors consiste à laisser l’autre exister comme autre puisque, de toute façon « la plus grande étrangeté, chacun la trouve dans son propre corps. » Alors parfois, dans ce Sacré Sacre, la musique s’arrête, les danseurs poursuivent leurs mouvements en silence, accompagnés seulement du bruit de leurs pas et de leurs respirations. Parfois encore ils regardent le public. Faisant ainsi constamment évoluer la pièce du sacrifice du printemps vers le sacrifice musical et visuel du Sacre du printemps lui-même, Laurent Chétouane cherche à inventer un rythme et un espace commun, dans lequel la coexistence serait possible, sans pour autant intégrer ou absorber l’autre. Le sacrifice du Sacre du printemps devient alors un nouveau rituel célébrant l’étranger laissé à son être étranger.
Production Sacré GbR
Soutien financier Kulturstiftung des Bundes, Maire de Berlin – Chancellerie du Sénat – Affaires culturelles
Coproduction Ruhrtriennale 2012, PACT Zollverein - Essen, Tanzquartier - Vienne, Theater Bremen - Brême, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Kaaitheater - Bruxelles, Kampnagel – Hambourg
Remerciements Dock 11&Eden*****Studios Berlin
Dans le cadre du projet TRANSFABRIK
Sous l’impulsion de l´Institut français, et avec le soutien du Goethe-Institut, 11 lieux de renommée internationale s’associent pour mettre en place un projet de coopération de grande envergure. L’originalité de TRANSFABRIK est de partir des lieux et des sensibilités artistiques de leurs directeurs pour créer un nouvel espace de rencontre, d’entente et d’échange entre l´Allemagne et la France dans le domaine du spectacle vivant.
TRANSFABRIK s’inscrit dans le cadre des célébrations officielles de l´Année franco-allemande / Cinquantenaire du Traité de l’Élysée. www.transfabrik.com
![]() |
|||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |