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VEN | 17 MAI / 20:30 >> Espace Michel-Simon / Noisy-le-Grand | |
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IMPURE COMPANY - HOOMAN SHARIFI
- Norvège / Iran -
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FR Sur scène, trois musiciens. Les notes résonnent. On est transporté en Perse. Autour, neuf danseurs, debout, qui attendent avant de se lancer. Né en Iran, émigré seul en Norvège à l’âge de quinze ans, danseur de jazz et de hip-hop avant d’étudier le ballet classique et la danse moderne, Hooman Sharifi propose avec Now the field is open (Maintenant le champ est ouvert), la rencontre de trois univers : celui de danseurs hip-hop, de danseurs contemporains et de trois musiciens traditionnels persans qui accompagnent parfois de la voix leurs instruments. Chacun a une spécificité, une identité, une gestuelle ou une sonorité immédiatement reconnaissable. Dans un premier temps, chacun son tour va s’avancer sur scène pour dialoguer avec la musique. Danses chaloupées ou plus raides, virtuoses ou retenues, danse de la main ou danse au sol, s’accordant au rythme des instruments, les interprètes semblent se mesurer comme dans un battle de hip-hop. D’abord seuls, puis à deux, leur danse hésite entre le défi et l’accord, l’observation et le dialogue, la poursuite de l’autre et l’indifférence solitaire. Mais contrairement au battle, ici pas de perdants ni de gagnants. Car la question n’est pas de vaincre mais de savoir comment être ensemble, à partir de sa culture et de son identité. Ainsi après les solos, et les duos, les danseurs investissent le plateau collectivement, en groupe qui se décompose et se recompose, s’observe, court, comme dans un jeu mystérieux et invente des figures.
Chaque soir, ils créent ainsi ensemble de nouveaux agencements, comme une conversation sans cesse reprise et modulée, selon les réactions des uns et des autres. Une conversation qui revendique son hétérogénéité, son impureté (Hooman Sharifi a d’ailleurs baptisé sa compagnie Impure). La pièce cherche ainsi la façon dont différentes identités fortes peuvent se combiner et construire un espace.
« Quelle est la potentialité de ces conversations ? Pouvonsnous parler des mêmes choses ? Pouvons-nous partager une compréhension ? » demande ainsi Hooman Sharifi.
Maintenant le champ est ouvert : à chacun de s’en emparer avec, pour consigne, de composer toujours avec celui de l’autre.
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