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Rencontres Chorégraphiques 2013
IMPURE COMPANY - HOOMAN SHARIFI :  RENCONTRES CHOREGRAPHIQUES 2013
VEN 17 MAI / 20:30 >> Espace Michel-Simon / Noisy-le-Grand

IMPURE COMPANY - HOOMAN SHARIFI
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IMPURE COMPANY - HOOMAN SHARIFI - Norvège / Iran -
avec dEEp doWN dopEiZM et Javid Afsari Rad

"Now the field is open"

pièce pour 9 danseurs et 3 musiciens
65 min.


 

Chorégraphie Hooman Sharifi
En collaboration avec les interprètes Anne Golberg Stavn, Camilla Tellefsen, Mathias Jin Budtz, Richard “Maxim” Retteråsen, Ida Gudbrandsen, Matthew William Smith, Hooman Sharifi, Loan Ha, Marlene Skogklund remplacée par Marikken Heitkøtter Bratlie et Rikke Baewert (non présentes dans cette distribution)
Musique Javid Afsari Rad, Habib Meftah Boushehri, Reza Samani
Lumières Hooman Sharifi
Régie son Terje Wessel Øverland
Coodrination artistique Valérie Lanciaux
Titre Slavoj Zizek

FR  Sur scène, trois musiciens. Les notes résonnent. On est transporté en Perse. Autour, neuf danseurs, debout, qui attendent avant de se lancer. Né en Iran, émigré seul en Norvège à l’âge de quinze ans, danseur de jazz et de hip-hop avant d’étudier le ballet classique et la danse moderne, Hooman Sharifi propose avec Now the field is open (Maintenant le champ est ouvert), la rencontre de trois univers : celui de danseurs hip-hop, de danseurs contemporains et de trois musiciens traditionnels persans qui accompagnent parfois de la voix leurs instruments. Chacun a une spécificité, une identité, une gestuelle ou une sonorité immédiatement reconnaissable. Dans un premier temps, chacun son tour va s’avancer sur scène pour dialoguer avec la musique. Danses chaloupées ou plus raides, virtuoses ou retenues, danse de la main ou danse au sol, s’accordant au rythme des instruments, les interprètes semblent se mesurer comme dans un battle de hip-hop. D’abord seuls, puis à deux, leur danse hésite entre le défi et l’accord, l’observation et le dialogue, la poursuite de l’autre et l’indifférence solitaire. Mais contrairement au battle, ici pas de perdants ni de gagnants. Car la question n’est pas de vaincre mais de savoir comment être ensemble, à partir de sa culture et de son identité. Ainsi après les solos, et les duos, les danseurs investissent le plateau collectivement, en groupe qui se décompose et se recompose, s’observe, court, comme dans un jeu mystérieux et invente des figures.  

Chaque soir, ils créent ainsi ensemble de nouveaux agencements, comme une conversation sans cesse reprise et modulée, selon les réactions des uns et des autres. Une conversation qui revendique son hétérogénéité, son impureté (Hooman Sharifi a d’ailleurs baptisé sa compagnie Impure). La pièce cherche ainsi la façon dont différentes identités fortes peuvent se combiner et construire un espace.
« Quelle est la potentialité de ces conversations ? Pouvonsnous parler des mêmes choses ? Pouvons-nous partager une compréhension ? » demande ainsi Hooman Sharifi.
Maintenant le champ est ouvert : à chacun de s’en emparer avec, pour consigne, de composer toujours avec celui de l’autre.

 

EN Now the field is open is about the meeting between hip-hop, contemporary dancers and traditional Persian musicians, attempting to find a way to let their mutual expressions and traditions speak out. How can each other communicate, being different, through movements and sound without losing its own identity? Is an understanding possible? The potentiality of these conversations and conflicts is what we want to stage.
 


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Production Impure company, dEEp doWN dopEiZM (3D)

Impure company est soutenue par le Conseil norvégien pour les Affaires culturelles et le Ministère des Affaires étrangères de Norvège

Avec le soutien de l’Ambassade de Norvège à Paris


Parcours Hooman Sharifi est né et a grandi en Iran. Il arrive à l’âge de 15 ans en Norvège. Son expérience de la danse commence avec le hip-hop et le street-jazz. Il se forme ensuite aux techniques du ballet classique et de la danse moderne. En 1997, il intègre le cours de chorégraphie au National College of Ballet and Dance d’Oslo. En 2000, il crée Impure Company sous le sceau de la conscience sociale et de l’engagement, avec l’idée que « l’art est égal à la politique ». To be means to resit, resist what are you are not est au départ la réponse à une commande en mai 2011 du BIT – Teatergarasjen de Bergen. Hooman Sharifi décide ensuite de reprendre cette pièce en y conviant à chaque fois deux danseurs invités. Marqué par les fortes personnalités de deux danseuses hip-hop rencontrées au WIP en juin 2012, Bintou Dembélé et Sandra Sainte-Rose, il leur propose ce nouveau défi avec trois danseuses de sa compagnie. Son projet We Failed to hold this Reality in Mind est présenté aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, en 2004.